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Huit artistes régionaux aident la Maison des Familles

Maison des Familles
Ces artistes sont aussi, d'abord, des hommes conscients des inégalités sociales et qui offrent leur art pour un peu de soleil aux défavorisés. CE 33630
L'IDÉE est originale, marque la générosité de ceux qui ont estimé que l'art devait s'intégrer aussi dans le quotidien des défavorisés. De plus, les oeuvres sont de qualité.
Représentant la bien connue Maison des Familles, Michel Denis voyait en cette manifestation originale "une ouverture du monde artistique vers d'autres sphères que celles des nantis, des intellectuels, des esthètes pour se pencher vers les moins heureux, pour leur tendre la main". Il faut savoir qu'une grande partie du prix des pièces vendues ira, en effet, à cette Maison.

Petit Salon

Les grands rassemblements d'oeuvres ont ceci d'intéressant qu'ils permettent des comparaisons judicieuses en un seul regard, de techniques, de styles, de savoir très diversifiés. Il en est de même en la salle des Choraux où Bernard Deroissart introduisit l'inauguration par un monologue où l'humour se conjuguait à la causticité.
Aux cimaises se trouvent des artistes confirmés. Tel De Snouckpol.
Tel aussi Paul Desmons, voisin de France, peignant comme Permeke, comme à Laethem St-Martin.
Il en est dont la réputation s'ouvre. Pierre-Jean Deffernez, au delà de camaïeux bleu-nuit ou pourpres, offre le relief de corps nus, x...
Jean-PoI Soudan joue en arabesques que traversent des visages à la géométrie grimaçante.
Intimiste en ses aquarelles détaillant une fenêtre, des visages, des quais de gare, Luc Denis marie l'élégance à la sobriété.
Les grands tableaux de Ludovic Du Faux ramènent au passé. En symbolismes cachés ou franchement étalés, ils sont danse, angoisse, révolte, échevelés.
Attrait complémentaire, des artistes qui n'ont quasi jamais exposé ont franchi le cap de leur modestie. Quelques pas ont suffi à Alain Weytsman pour accrocher ses tableaux et ses sculptures. De son pinceau sont nées de multiples teintes, agglomérées selon un choix subtil. Il sculpte à l'aide de plomb fondu.
Il côtoie les plus grands maîtres et c'est de cette comparaison quotidienne que Jean-Claude Piquet tire une grande, excessive modestie. Pourtant, près d'un vase de fleurs que n'eussent pas désavoué les premiers impressionnistes, vivent de jolis et expressifs petits formats.
La promenade vaut le détour, elle emmène le visiteur vers des horizons changeants où chacun est invité à partager un temps, une émotion, une joie.

L'exposition est ouverte à la salle des Choraux, rue des Choraux 27, le samedi 23 et dimanche 24 décembre, de 14 à 18 h. En semaine sur rendez-vous au 069/22 94 87.


Source : Extrait de presse issu du Courrier de l'Escaut, d'AZ toute-boîtes, Tournai ou de Nord Eclair, Roubaix.
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