Originaire de Gruson, Marie-Françoise Desbetes et Alain Weytsman, son invité d'honneur, exposent leurs oeuvres à la Ferme Dupire, jusqu'à ce soir.

Une exposition qui vous entraîne dans un monde imaginaire et mythique, à l'inspiration contemporaine et rupestre.

Ce vendredi 6 septembre, à la galerie Gilbert Sailly de la Ferme Dupire, il y avait foule à l'ouverture de l'exposition des travaux de Marie-Françoise Desbetes, peintre, originaire de Gruson et de Alain Weytsman, son invité d'honneur, peintre et sculpteur, ayant pour l'occasion déplacé ses oeuvres depuis Tournai (Belgique).

"Quand on aime, on ne compte pas" depuis 6 ans, Alain Weytsman, poussé à l'époque par un ami d'enfance, égrène les heures dans son atelier à Tournai, en compagnie de ses pinceaux et de ses couteaux, travaillant l'huile et l'acrylique, trouvant l'inspiration dans tout ce qui vient. S'il sort de son atelier, c'est pour se mettre en quête de chutes de chênes qu'il utilisera dans ses sculptures.

Le bois, l'un des matériaux qu'il préfère avec le plâtre et le plomb. Son amie, Marie-Françoise Desbetes, le définit comme "un peintre de l'abstraction" de pur hasard, qui s'inscrit dans notre époque et nous émeut par la justesse de son travail. Des toiles hautes en couleur, en relief et en mouvement, des sculptures de l'ombre et de la lumière, qui ont déjà touché bien des visiteurs de musées en Belgique.

Pour sa part. Marie-Françoise Desbetes tient à se présenter comme "quelqu'un qui n'attend rien du spectateur".

Cette petite dame toute habillée de blanc, coiffée d'un chapeau rouge comme les coquelicots qui fleurissent ses toiles, vous invite à la rejoindre dans l'intemporel et le mystère...

Peintre depuis 1994, elle a arrêté son travail de secrétaire de direction dans un cabinet d'expert-comptable, afin de se livrer corps et âme à sa passion.

Une passion qui nous entraîne dans un monde imaginaire et mythique, à l'inspiration contemporaine et rupestre.

Si le thème central de ses oeuvres est la femme, chaque paysage est une palette, chaque bouquet un envol de papillons, chaque nu un voyage.

Chaque bouquet un envol de papillons, chaque nu un voyage.

Un monde intérieur fourmillant d'émotion. Une émotion transmise par ses pastels avec "Vague à l'âme", par son travail d'icône, colle, peau de lapin, huile avec "construction d'une colonne d'éléphants", par ses aquarelles, avec "Vitesse et duel", par ses fusains sur poussière de coquillages avec "Etude de déhanchement de nus féminins", avec encore ses acryliques, huile, papier de soie et collages qu'elle nomme " Harmonie corporelle et musicale".

"Ma première exposition à Gruson a fait des émules, confie-t-elle, et j'ai ainsi démarré mon premier atelier de peinture dans... une caravane".

Un atelier à Gruson qui compte maintenant une quarantaine d'élèves, notamment de l'école Notre-Dame de la Visitation (du CE1 au CM2).

C'est ainsi que sur les murs de la Galerie Gilbert Sailly, on peut aussi découvrir "la chouelle" de Camille, fruit de longues heures de travail au crayon et fusain, le paysage à l'acrylique d'Hélène, la création pointilliste de Laura et bien d'autres oeuvres encore de ses petits artistes en herbes, d'ailleurs nombreux à être présents et fiers au côté de leurs travaux.

Source : Extrait de presse issu du Courrier de l'Escaut, d'AZ toute-boîtes, Tournai ou de Nord Eclair, Roubaix.